Jérôme Rebetez, fondateur de la Brasserie des Franches-Montagnes (qu’on appelle aussi BFM pour faire court), est non seulement un excellent brasseur, mais c’est aussi un fin gourmet et un cuisinier hors pair.
Ainsi, dès qu’il a commencé à mettre en place dans sa brasserie des brassins publics annuels dans le but de faire connaître ses créations et l’univers de la bière artisanale (n’oublions que c’était un précurseur et qu’à cette époque, on ne trouvait que de la lager ou des bières belges), il était évident pour lui que les dégustations ne se feraient pas sans un accompagnement digne de ce nom.
Issu d’une famille dans laquelle la nourriture et surtout la bonne nourriture prend une place quasi sacrée, il était évident qu’on ne se contenterait pas à la BFM de servir des pichets de bière sans une solide offre gastronomique.
Ainsi le brassin public est devenu une institution non seulement pour son offre de bières issues de l’assortiment de la brasserie, mais aussi pour sa carte de plats de brasserie où cochonaille et plats à base de viande bovine régalent les amateurs de bière. Et de bonne becquetance.
Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, tout cela n’est pas préparé par un traiteur mais dans une cuisine mise en place pour l’occasion dans les locaux de la brasserie, libérés pour l’occasion. Et contrairement – encore une fois! – à ce qu’on pourrait penser, Jérôme ne se contente pas de donner des ordres afin que les plats soient préparés comme il le souhaite, mais il se met aux fourneaux afin de préparer ses plats pendant les quelques jours qui précèdent le fameux brassin.
Par chance pour moi, j’ai eu l’occasion de me glisser cette année dans les coulisses du brassin pour y prendre des images pour un reportage vidéo et j’en ai profité pour faire en plus quelques photos dont j’ai d’ailleurs tiré un livre de 80 pages dont il me reste encore, si cela vous intéresse, quelques exemplaires.
Surtout, n’hésitez pas à me contacter si vous en souhaitez un.