Un Fujifilm X-Pro2 en test

Bien que j’aie déjà plusieurs boîtiers de chez Fuji dont je suis très content, il m’arrive pourtant parfois d’avoir envie d’en tester d’autres, de manière à savoir ce qui les distingue des miens et s’il peuvent m’amener quelque chose dans ma pratique de la photo.

En tant qu’appareil quasi culte de la gamme Fujifilm, le X-Pro2 est présenté comme le boîtier parfait pour la photographie de rue avec son ergonomie particulière et surtout son viseur que l’on peut faire basculer sur la simple poussée d’un levier du mode numérique au mode optique. Et inversement.

Ses adeptes ne jurent que par lui, vantant ce fameux viseur optique qui permet une vision directe des scènes photographiées, son esthétique générale et sa solidité.

Alors quand j’ai repéré chez Photo-Riviera à Vevey un X-Pro2 d’occasion, je n’ai pu m’empêcher de m’y intéresser. Par chance, je suis tombé sur un vendeur sympa qui m’a proposé de le tester l’espace d’un week-end, afin de me faire une idée de la bête avant de peut-être me décider.

Il faut bien l’admettre, cet appareil a de sérieux atouts. Sa prise en main est agréable et il ressort de son apparente solidité un sentiment général de confiance. Le viseur optique est une expérience intéressante mais pour être honnête, si je peux comprendre qu’on le préfère à une visée numérique pour le sentiment de proximité avec la scène qu’on ressent en l’utilisant, j’ai tenté de m’en servir au maximum mais me suis rendu compte que j’avais malgré tout une préférence pour la visée indirecte numérique. Sans doute une question d’habitude.

Le test s’étant avéré malgré tout concluant, j’ai fini par acheter l’appareil et l’ai gardé pendant plusieurs mois mais au final je me suis rendu compte que je ne l’utilisais pas autant que j’aurais voulu.

Ce qui je crois ne m’a pas convenu c’est que mes deux principaux appareils répondent parfaitement à mes habitudes et surtout à mes besoins et celui-ci n’a réussi à bousculer ni l’un ni l’autre. L’écran non orientable que j’apprécie sur mon X-T2 m’a manqué et son poids en a fait un appareil qui n’a pas réussi à remplacer mon X-E3 que j’aime prendre en randonnée, à vélo ou à ski en raison de sa compacité et de sa légèreté.

J’ai donc fini par m’en séparer après quelques mois, sans regrets, convaincu qu’il avait atterri cette fois dans de bonnes mains qui sauraient en faire un bien meilleur et surtout bien plus intensif usage que moi.

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