L’été 2023 touche à sa fin et un besoin pressant de changer d’air et de découvrir quelque chose de neuf se fait sentir.
Je viens de passer de nombreux mois la plupart du temps seul à faire des travaux à la maison et il devient de plus en plus évident qu’il est temps de côtoyer d’autres personnes tout en profitant de concrétiser une envie qui se fait sentir depuis pas mal de temps déjà.
Le fonctionnement du domaine social rend la chose aisée et je mets peu de temps à trouver une opportunité qui semble parfaite, sous la forme d’un stage de six mois au secteur ferme de La Branche, une institution de la campagne vaudoise qui prend en charge des personnes ayant des handicaps mentaux de différents degrés.
Je n’ai aucune expérience dans le domaine, mais l’idée me séduit et dès le premier jour de septembre je me retrouve dans un champ à ramasser des patates au sein d’une institution et entouré de personnes dont je découvrirai petit à petit les caractéristiques et, surtout, surtout, les qualités.
Parce que le bilan de mon expérience c’est justement celui-là : ces personnes qu’on met de côté, qu’on regarde parfois de travers et qui n’ont qu’une place restreinte dans notre société, sont, quand on les côtoie, une immense source d’apprentissage et de joie!
Mon stage s’est passé au secteur ferme, c’est-à-dire en contact avec la terre et les animaux, en plus bien sûr des humains et, vous vous en doutez, j’en ai profité (avec l’accord préalable de mon responsable) pour faire une sorte de journal photographique de mon expérience dont vous trouverez ici quelques images.
Pour des raisons de confidentialité, comme je l’avais fait pour le reportage à la fondation de Vernand, vous ne verrez ici que des images sur lesquelles les personnes photographiées ne sont pas reconnaissables. C’est dommage parce que j’en ai ramené de beaux portraits et surtout de belles images de nos journées de travail communes, mais c’est la règle et c’est comme ça!
